Baba ganick

Vous ne devinerez jamais de quoi fiston m’a accusée (attention, sujet sensible) : d’appropriation culturelle ! Bon, j’avoue que cette recette en est une de baba ganoush, mais à la moi, d’où le titre. Christophe a bien essayé de me faire comprendre le bon sens : « Maman, c’est comme si des Américains prenaient la poutine, changeaient un “ti-peu” la recette et l’appelaient (disons) : polong ! »  Donc j’offre ici mes excuses à tous mes concitoyens d’origine arabe et aux habitants du Moyen-Orient qui lisent mon blogue, je suis en effet coupable d’appropriation culturelle, mais que voulez-vous, j’adore votre cuisine, et je ne souhaitais que l’adapter un « ti-peu ». Ce n’est rien de grave, ne m’en voulez pas trop !


Portions  : environ 375 ml

Préparation : 10 minutes

Cuisson : 1 h

Attente : 30 minutes

Ingrédients

2 à 3 aubergines de taille moyenne ou une grosse

Le jus d’un demi-citron

2 c. à soupe (30 ml) d’huile d’olive

¼ de tasse (60 ml) de feta

1 gousse d’ail, haché

Sel et poivre

1 c. à soupe (15 ml) de menthe fraîche hachée

Sambal oelek au goût

Préparation

Préchauffer le four à 400F (205C). Déposer les aubergines sur une plaque à cuisson et les enfourner 1 h. Sortir du four et laisser refroidir 30 min.

Couper les aubergines en deux et à l’aide d’une cuillère, retirer la chair et jeter la pelure. Déposer celle-ci dans un tamis placer sur un bol et presser pour extraire l’eau. Environ 1 tasse (250 ml) de chair devrait être obtenue.

Au robot culinaire, transformer en purée grossière la chair d’aubergine, le jus de citron, l’huile d’olive, le feta, l’ail, la menthe, le sambal oelek et le sel et le poivre.

Servir avec des craquelins ou des croustilles de pita et un verre de vin. La vie est belle.

Anick