Même si à la maison on cuisine plus, on le sait tous, nos restaurateurs, nos cabanes à sucre, bref, nos artisans du domaine alimentaire souffrent en ce moment. Depuis le début du blogue, je vous farcis les oreilles avec l’achat local. Bien sûr que, lorsqu’en saison, le goût des produits locaux est incomparable. Mais acheter local, c’est aussi vital pour la survie de nos producteurs, restaurateurs, et autres acteurs de l’industrie alimentaire.
Qui arrivera à se tenir debout après la pandémie pour nous gâter les papilles si on ne les aide pas ? Avez-vous le goût de vous buter le nez à la porte de votre restaurant préféré quand arrivera enfin le temps d’enlever nos masques et de revivre ? Voir le prix de notre cher sirop national grimper parce que de nombreuses cabanes auront fermé ?
Pour empêcher une plus grande saignée, des initiatives sont nées, et je pense qu’il est très important de les soutenir, du mieux que l’on peut.
Doublement local avec Aliments du Québec au menu
Aliments du Québec au menu vient de lancer sa campagne Doublement local. L’idée est géniale : plus de 600 restaurants de la province se sont engagés à mettre de l’avant les produits du Québec dans leurs menus en s’approvisionnant à 60 % d’ingrédients locaux.
En visitant le site Web : https://alimentsduquebecaumenu.com/ vous pouvez trouver un resto près de chez vous qui participe au programme et même consulter leur menu et commander.
J’adore de concept. Petit bémol en ce qui touche la géolocalisation de la carte, j’ai choisi « Me localiser » et aucun resto n’est apparu, pourtant j’habite à Montréal-Ouest. J’ai rafraîchi la page, j'ai agrandi et bingo ! Le site me suggérait des restos.
Aussi, pour les commandes à livrer, si vous pouvez choisir SkiptheDish, faites-le. Aux dernières nouvelles, et malgré la demande du gouvernement, les autres services comme Uber exigeaient encore 30 % de la facture aux restaurateurs et SkiptheDish est moins gourmand.
Ma cabane à la maison
Nos trésors nationaux, aussi connus sous le nom de cabane à sucre 😊, ont pas mal souffert au printemps 2020. Pour éviter une autre hémorragie, une initiative remarquable a été mise sur pied : Ma cabane à la maison.
L’idée est simple : les cabanes s’invitent chez vous. Environ soixante-dix y participent, suffit de se géolocaliser sur le site Web https://macabanealamaison.com/, de trouver une cabane qui offre un menu qui nous plaît, et de commander. Certaines cabanes pourront livrer à domicile, mais dans mon cas, je dois aller chercher ma boîte chez un épicier Métro pas loin de chez nous. Miam et wow, c’est brillant.
Les programmes locaux de mobilisation
D’autres super initiatives ont vu le jour, et franchement, il était temps ! Gaspésie Gourmande (gaspesiegourmande.com) est l’une d’elles. On propose sur le site deux sélections de produits du terroir à commander (il y a même du riz de Gaspésie !).
Pas mal connu, le Panier bleu (https://www.lepanierbleu.ca/) peut vous aider à découvrir des entreprises locales. Je l’ai utilisé pour des vêtements, et j’ai fait de belles découvertes !
Des sites comme celui de la ville de Québec AccentLocal (quebec.qc.ca) https://outaouaisdabord.ca/, Soyez_local (Saint-Jean-sur-Richelieu), https://jachetesainte-adele.com/ (YEAH!), etc., peuvent vous donner de bons renseignements sur les entreprises de votre coin. Vous n’avez qu’à entrer « achat local » et le nom de votre région dans votre navigateur et je suis pas mal certaine que vous allez trouvez un site régional qui vous guidera.
Les épiceries spécialisées et les produits en épicerie
Finalement, il y a les épiceries spécialisées en aliments locaux comme Maturin, que j’aime bien. Je vous ai d’ailleurs fait découvrir des ingrédients l’an passé grâce à ce site (les graines de camélines, la farine de pois jaunes, et plus).
Et en épicerie, ce n’est pas si compliqué d’acheter local. Plusieurs chaînes identifient maintenant les produits du Québec, et pourquoi ne pas opter pour ceux-là ? Il suffit de porter attention au supermarché. Chaque main tendue pour saisir un produit d’ici aide quelqu’un à travailler et à nourrir sa famille. Même si, à l’occasion, ils sont un peu plus chers, pour quelques sous de différence, il me semble que c’est important de s’entraider comme on peut.
Et n’oubliez pas, l’achat local, ça déborde quand même aussi le Québec. Dans mon livre à moi, les pêches et le vin de glace de l’Ontario, les homards du Nouveau-Brunswick (oui, oui, j’adore celui de la Gaspésie aussi), les huîtres de l’Île-du-Prince-Édouard, tout ça, c’est de l’achat local qui contribue à renflouer les coffres du gouvernement et au final, ça peut payer le vaccin que j’ai hâte en titi de recevoir dans mon bras.
Anick
Note : cet article n'est pas commandité. Je l'ai écrit pour donner un petit coup de pouce !